Je vous emmène... Christophe Mali |
| | Paroles | |
|
+23corazon vivi zazouflower fatima flOchichOu vassandco pelisse Noush Nienna Lucyanne Manu Hélène mimily Joyce 27 participants | |
Auteur | Message |
---|
Joyce www.danieljamet.com
Nombre de messages : 1632 Date d'inscription : 15/04/2006
| | | |
Date d'inscription : 01/01/1970
| Sujet: Paroles Mer 25 Avr - 16:28 | |
| Disons qu'elle est moins conne que la précédente ! | |
| | | Joyce www.danieljamet.com
Nombre de messages : 1632 Date d'inscription : 15/04/2006
| Sujet: Re: Paroles Mer 25 Avr - 16:30 | |
| Yes. Mais moi j'aime bien cette chanson de Katerine. Je trouve qu'elle résume bien la psychose Le Pen (fille... mais aussi père). Elle cache bien son jeu celle-là. | |
| | |
Date d'inscription : 01/01/1970
| Sujet: Paroles Mer 25 Avr - 16:33 | |
| Mais elle est mieux avec la musique ! Et la voix effrayée de katerine | |
| | |
Date d'inscription : 01/01/1970
| Sujet: Paroles Ven 27 Avr - 19:23 | |
| Comme je suis d'humeur plus que joyeuse, j'ai décidé de pourrir ce topic (oui, encore !) avec des paroles particulièrement... pourries aussi ! Ray Ventura et ses collégiens - Les bananes - Pistaches salées ! Amandes, noisettes, bonbons acidulés, cacahuètes, caramels... - Hé garcon ! - Monsieur ? - Vous n'avez pas d'bananes ? - Non monsieur, nous n'avons pas d'bananes. - Ben qu'est c'que vous avez alors ? - pistaches salées, amandes, noisettes, bonbons acidulés, cacahuètes, caramels... Beuh... J'aim'pas les noisettes : on s'y casse les dents. Vivent les bananes, pas'qu'y a pas d'os dedans ! J'aime pas les sucettes, les bonbons fondants. J'aime les bananes, pas'qu'y a pas d'os dedans ! Les dieux de l'ancien temps, aimant la fantaisie, À tout autre aliment préféraient l'ambroisie. Ah ben moi j'veux bien vous croire, mais en attendant, Vivent les bananes, pas'qu'y a pas d'os dedans ! Les plus grands poètes, même les décadents, Aiment les bananes, pas'qu'y a pas d'os dedans ! Tous les hommes de science, même les plus pédants, Aiment les bananes, pas'qu'y a pas d'os dedans ! Même les plus inconnus parmi les hommes célèbres Apprécient les vertus de ce fruit sans vertèbres. Les plus grands ministres et même les présidents Aiment les bananes, pas'qu'y a pas d'os dedans ! J'n'aime pas les asperges, c'est intimidant vous n'trouvez pas ? Oh que si ! Et on n'sait jamais par quel bout les prendre... J'aime les bananes parce qu'elles n'ont pas le goût de la cannelle... Et je déteste la cannelle ! - Et toi Jean-Pierre, aimes-tu les bananes ? - Non ! - Et pourquoi donc ? - Eh dame, parce que le goût ne m'en plaît point. Oh... et puis comme couleur, les épinards sont tellement plus ravissants ! - Et toi Gudule tu les aimes les bananes ? - Oh oui ! - Et pourquoi ? - Ah ben, ah ben, ah ben, pas'qu'y a pas d'os dedans ! Bon app' ! | |
| | |
Date d'inscription : 01/01/1970
| Sujet: Paroles Ven 27 Avr - 20:44 | |
| Bon, je clos le délire Zaz' !!! Steve Waring - Le matou Tompson, le vieux fermier, a beaucoup d'ennuis. Il n'arrive pas à se débarrasser de son vieux gros chat gris. Peur mettre à la porte son chat, il a tenté n'importe quoi. Il l'a même posté au Canada et lui a dit "Tu resteras là!" Mais le matou revient le jour suivant, Le matou revient, il est toujours vivant. Tompson paie un petit gars pour assassiner le chat. L'enfant part à la pêche, l'animal dans les bras. Au milieu de la rivière, le canot a coulé. Le fermier apprend que l'enfant s'est noyé. Mais le matou revient le jour suivant, Le matou revient, il est toujours vivant. Le voisin de Tompson commence à s'énerver, Il prend sa carabine et la bourre de T.N.T. Le fusil éclate, la ville est affolée, Une pluie de petits morceaux d'homme vient de tomber. Mais le matou revient le jour suivant, Le matou revient, il est toujours vivant. Le fermier découragé envoie son chat chez le boucher Pour qu'il on fasse du hachis Parmentier. Le chat hurle et disparaît dans la machine. "De la viande poilue" est affiché sur la vitrine. Mais le matou revient le jour suivant, Le matou revient, il est toujours vivant. Un fou s 'engage à partir on ballon Pour aller dans la lune déposer le chaton. A cours du voyage, le ballon a crevé. A l'autre bout du monde, un cadavre est retrouve. Mais le matou revient le jour suivant, Le matou revient, il est toujours vivant. Cette fois-ci, on envoie le chat au Cap Kennedy. C'est dans une fusée à trois étages qu'il est parti. Le fermier saute de joie, car il n'a plus de soucis. Le lendemain matin - on l'appelle de Miami... Mais le matou revient le jour suivant, Le matou revient, il est toujours vivant. | |
| | |
Date d'inscription : 01/01/1970
| Sujet: Re: Paroles Ven 18 Mai - 17:42 | |
| RENAUD : Manu Eh Manu rentre chez toi Y a des larmes plein ta bière Le bistrot va fermer Pi tu gonfles la taulière J'croyais qu'un mec en cuir Ça pouvait pas chialer J'pensais même que souffrir Ça pouvais pas t'arriver J'oubliais qu'tes tatouages Et ta lame de couteau C'est surtout un blindage Pour ton cœur d'artichaut
Eh déconne pas Manu Va pas t'tailler les veines Une gonzesse de perdue C'est dix copains qui r'viennent
On était tous maqués Quand toi t'étais tous seul Tu disais j'me fais chier Et j'voudrais sauver ma gueule T'as croisé cette nana Qu'était faite pour personne T'as dit elle pour moi Ou alors y a maldonne T'as été un peu vite Pour t'tatouer son prénom A l'endroit où palpite Ton grand cœur de grand con
Eh déconne pas Manu C't'à moi qu'tu fais d'la peine Une gonzesse de perdue C'est dix copains qui r'viennent
J'vais dire on est des loups On est fait pour vivre en bande Mais surtout pas en couple Ou alors pas longtemps Nous autres ça fait un bail Qu'on a largué nos p'tites Toi t'es toujours en rade Avec la tienne et tu flippes Eh Manu vivre libre C'est souvent vivre seul Ça fait p't'être mal au bide Mais c'est bon pour la gueule
Eh déconne pas Manu Ça sert à rien la haine Une gonzesse de perdue C'est dix copains qui r'viennent
Elle est plus amoureuse Manu faut qu'tu t'arraches Elle peut pas être heureuse Dans les bras d'un apache Quand tu lui dis je t'aime Si elle te d'mande du feu si elle a la migraine Dès qu'elle est dans ton pieu Dis lui qu't'es désolé Qu't'as dû t'gourrer de trottoir Quand tu l'as rencontrée T'as dû t'tromper d'histoire
Eh déconne pas Manu Va pas t'tailler les veines Une gonzesse de perdue C'est dix copains qui r'viennent
Eh déconne pas Manu Ça sert à rien la haine Une gonzesse de perdue C'est dix copains qui r'viennent
Eh déconne pas Manu C't'à moi qu'tu fais d'la peine Une gonzesse de perdue C'est dix copains qui r'viennent | |
| | | Joyce www.danieljamet.com
Nombre de messages : 1632 Date d'inscription : 15/04/2006
| Sujet: Re: Paroles Sam 26 Mai - 19:17 | |
| JJ Goldman - Comme toi
Elle avait les yeux clairs et la robe en velours À côté de sa mère et la famille autour Elle pose un peu distraite au doux soleil de la fin du jour La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir Le bonheur en personne et la douceur d'un soir Elle aimait la musique surtout Schumann et puis Mozart
Comme toi comme toi comme toi comme toi Comme toi comme toi comme toi comme toi Comme toi que je regarde tout bas Comme toi qui dort en rêvant à quoi Comme toi comme toi comme toi comme toi
Elle allait à l'école au village d'en bas Elle apprenait les livres elle apprenait les lois Elle chantait les grenouilles et les princesses qui dorment au bois Elle aimait sa poupée elle aimait ses amis Surtout Ruth et Anna et surtout Jérémie Et ils se marieraient un jour peut-être à Varsovie
Elle s'appelait Sarah elle n'avait pas huit ans Sa vie c'était douceur rêves et nuages blancs Mais d'autres gens en avaient décidé autrement Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton âge C'était une petite fille sans histoire et très sage Mais elle n'est pas née comme toi ici et maintenant
Comme toi comme toi comme toi comme toi Comme toi comme toi comme toi comme toi Comme toi que je regarde tout bas Comme toi qui dort en rêvant à quoi Comme toi comme toi comme toi comme toi | |
| | | corazon
Nombre de messages : 2614 Age : 36 Localisation : Villejuif (94) Date d'inscription : 05/08/2006
| Sujet: Re: Paroles Dim 27 Mai - 18:56 | |
| C'est ma chanson préférée de Goldman... | |
| | | Joyce www.danieljamet.com
Nombre de messages : 1632 Date d'inscription : 15/04/2006
| Sujet: Re: Paroles Sam 2 Juin - 11:11 | |
| Une chanson que j'aime beaucoup :
Mano Solo - Les habitants du feu rouge
Les habitants du feu rouge n'ont plus qu'une main qui bouge Pendant que l'autre s'agrippe encore À l'espoir de ne pas faire partie du décor. Ils n'ont pas la haine, ils n'ont plus rien Que ce reflet d'eux mêmes qui s'estompe dans les glaces qui gênées se remontent. Ils ont la même couleur que les murs, Seuls leur yeux témoignent encore d'une aventure, D'un raz-de-marée qui les a jetés là. Marins des trottoirs sans ports ni belles histoires, Les seuls embruns sur leur visage Sont ceux du dédain sur leur passage.
Les habitants du feu rouge bougent quand tout le monde s'arrête, À contre-courant dans un monde en mouvement Un peu de répit dans la vitesse du mépris. Le verre est leur ennemi, Quand il libère les gens d'une réalité de la vie De ces hommes qui toutes les trois minutes montent sur scène En espérant ne pas refaire un bide : Juste histoire de remplir le leur. Ce n'est pas eux mais leur estomac Qui est tordu rongé par le trac. Ils sont prêts à tout même ne pas vous en vouloir D'avoir besoin d'un sémaphore pour les voir... | |
| | | Joyce www.danieljamet.com
Nombre de messages : 1632 Date d'inscription : 15/04/2006
| Sujet: Re: Paroles Sam 2 Juin - 17:17 | |
| Bon, puisque personne aime ce topic, je me le fais toute seule !
Mano Solo - Dis-moi
Dis-moi que je crèverai seul comme un chien En haut d'une montagne qui plonge dans la mer La narine frémissante et tous les sens en éveil pour le dernier show... le dernier show de la vie Dis-moi qu'un oiseau viendra me rassurer de son indifférence Tout va bien me dira-t-il, il est juste grand temps de pourrir Dis-moi que les feuilles viendront roussir Et qu'avec elles le vent m'emportera Sans qu'aucun boulet de la vie pour une fois ne puisse me retenir
Alors il ne sera rien que je regrette Sauf peut être cette vie entière Que nous n'avons pas vécue Cette promesse non tenue
Mais qu'importe, que le vent m'emporte Nourrir les vers et les cloportes Ce sera bien là de toute une vie Le seul contrat bien rempli
Je n'ai jamais vendu mon âme Mais mille fois je l'ai offerte En pure perte, en pur drame En pâture aux femmes
Mais de tout ce vin ne reste que le tanin Vinaigre de plaies par trop ouvertes, au fond d'un Graal Puits sans fin où se dilue l'hier sans lendemain Dis moi que ça ne fait rien Ce sera juste la preuve que c'était que ça qu'être humain Tout à une fin... Tout à une fin c'est peut-être ça qui est bien C'est peut-être ça qui est bien | |
| | |
Date d'inscription : 01/01/1970
| Sujet: Re: Paroles Sam 2 Juin - 17:37 | |
| moi je veux bien en mettre aussi mais je mettrais toutes les chansons de Goldman (entres autres) donc... | |
| | |
Date d'inscription : 01/01/1970
| Sujet: Re: Paroles Mer 6 Juin - 21:31 | |
| Une chanson qui me touche beaucoup Hubert-Felix THIEFAINE : Je t'en remets au vent D'avoir voulu vivre avec moi T'as gâché deux ans de ta vie Deux ans suspendus à ta croix A veiller sur mes insomnies Pourtant toi tu as tout donné Et tout le meilleur de toi-même A moi qui ai tout su garder Toujours replié sur moi-même
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Toi tu essayais de comprendre Ce que mes chansons voulaient dire Agenouillée dans l'existence Tu m'encourageais à écrire Mais moi je restais hermétique Indifférent à tes envies A mettre sa vie en musique On en oublie parfois de vivre
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Tout est de ma faute en ce jour Et je reconnais mes erreurs Indifférent à tant d'amour J'accuse mes imbuvables humeurs Mais toi ne te retourne pas Va droit sur ton nouveau chemin Je n'ai jamais aimé que moi Et je reste sans lendemain
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant Mon pauvre amour, je t'en remets au vent Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant Mon pauvre amour, je t'en remets au vent | |
| | |
Date d'inscription : 01/01/1970
| Sujet: Re: Paroles Mar 12 Juin - 18:57 | |
| Comment ai-je pu oublier cette chanson alors que Renaud cite ma ville (enfin ce n'est plus qu'un de mes points de chute aujourd'hui)
Renaud : Ou c'est qu'j'ai mis mon flingue ?
J' veux qu' mes chansons soient des caresses, Ou bien des coups d' poings dans la gueule. A qui qu' ce soit que je m'agresse, J' veux vous remuer dans vos fauteuils. Alors écoutez moi un peu, Les pousse-mégots et les nez-d'bœux, Les ringards, les folkeux, les journaleux. D'puis qu'y' a mon nom dans vos journaux, qu'on voit ma tronche à la télé, Où j' vends ma soupe empoisonnée, Vous m'avez un peu trop gonflé. J' suis pas chanteur pour mes copains, Et j' peux être teigneux comme un chien. J' déclare pas, avec Aragon, Qu' le poète a toujours raison. La femme est l'avenir des cons, Et l'homme n'est l'avenir de rien.
Moi, mon av'nir est sur zinc D'un bistrot des plus cradingues, Mais bordel, où c'est qu' j'ai mis mon flingue ?
J' vais pas m' laisser emboucaner Par les fachos, pas les gauchos, tous ces pauvr' mecs endoctrinés Qui foutent ma révolte au tombeau. Tous ceux qui m' traitent de démago Dans leur torchons qu' j' lirais jamais : " Renaud, c'est mort, il est récupéré " ; Tous ces p'tits bourgeois incurables Qui parlent pas, qu'écrivent pas, qui bavent, qui vivront vieux leur vie d' minables, Ont tous dans la bouche un cadavre. T't' façon, j' chante pas pour ces blaireaux, Et j'ai pas dit mon dernier mot. C'est sûr'ment pas un disque d'or, Ou un Olympia à moi tout seul, Qui me feront virer de bord, Qui me feront fermer ma gueule.
Tant qu'y' aura d' al haine dans mes s'ringues, Je ne chant'rai que pour les dingues, Mais bordel, ! Où c'est qu' j'ai mis mon flingue ?
Y a pas qu' les mômes, dans la rue, Qui m' collent au cul pour une photo, Y a même des flics qui me saluent, Qui veulent que j' signe dans leurs calots. Moi j' crache dedans, et j' cris bien haut Qu' le bleu marine me fait gerber, Qu' j'aime pas l' travail, la justice et l'armée. C'est pas demain qu'on m' verra marcher avec les connards qui vont aux urnes, Choisir celui qui les f'ra crever. Moi, ces jours là, j' reste dans ma turne. Rien à foutre de la lutte de crasse, Tous les systèmes sont dégueulasses ! J' peux pas encaisser les drapeaux, quoi que le noir soir le plus beau. La marseillaise, même en reggae, Ça m'a toujours fait dégueuler.
Les marches militaires, ça m' déglingue Et votr' République, moi j' la tringle, Mais bordel ! Où c'est qu' j'ai mis mon flingue ?
D'puis qu'on m'a tiré mon canif, Un soir au métro Saint Michel, J' fous plus les pieds dans une manif Sans un nunchak' ou un cocktail A Longwy comme à Saint Lazare, Plus de slogans face aux flicards, Mais des fusils, des pavés, des grenades ! Gueuler contre la répression En défilant " Bastille-Nation " Quand mes frangins crèvent en prison Ça donne une bonne conscience aux cons, Aux nez-d'bœux et aux pousse-mégots Qui foutent ma révolte au tombeau.
Si un jour j' me r'trouve par terre, Sûr qu' ça s'ra d' la faute à Baader. Si j' crève le nez dans le ruisseau, Sûr qu' ça s'ra d' la faute à Bonnot.
Pour l'instant, ma gueule est sur le zinc D'un bistrot des plus cradingues, MAIS FAITES GAFFE ! J'AI MIS LA MAIN SUR MON FLINGUE ! | |
| | | Joyce www.danieljamet.com
Nombre de messages : 1632 Date d'inscription : 15/04/2006
| | | | pelisse
Nombre de messages : 679 Date d'inscription : 21/05/2006
| Sujet: Re: Paroles Lun 30 Juil - 19:39 | |
| Rencontres Grand Corps Malade
C'etait sur une grande route, je marchais là depuis des jours. Voire des semaines ou des mois, je marchais là depuis toujours. Une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient. Un chemin un peu bizzare, un peu tordu, comme la vie. Evidemment, j'etais pas tout seul, j'avais envie de faire connaissance. Y avait un tas de personnes et personne ne marchait dans le même sens. Alors je continuais tout droit mais un doute s'était installé. Je savais pas ce que je foutais là, encore moins où je devais aller. Mais en chemin au fil du temps, j'ai fait des sacrées rencontre.Des trucs Impressionnants, faut absolument que je vous raconte. Ces personnages que j'ai croisés, c'est pas vraiment des êtres humains. Tu peux parler avec eux mais jamais leur serrer la main.Tout d'abord sur mon parcours j'ai rencontré l'innocence. Un être doux, très gentils mais qui manque un peu d'expérience. On a marché un petit moment, moin longtemps que ce que j'aurais cru. J'ai rencontré d'autres éléments et l'innocence a disparu. A un moment sur mon chemin, j'ai rencontré le sport. Un mec physique, un peu grande gueule mais auprès de qui tu devients fort. Pour des raisons techniques on a dû se quitter, c'etait dur. Mais finalement c'est bien comme ça, pis le sport ça donne des courbatures. J'ai rencontré la poésie, elle avait un air bien prétencieux. Elle prétendait qu'avec les mots on pouvait traverser les cieux. Je lui ai dit "je t'ai déjà croisée et franchement tu vaux pas le coup. On ma parlé de toi à l'école et t'avais l'air vraiment relou". Mais la poésie a insisté et m'a rattrapé sous d'autres formes. J'ai compris qu'elle etait cool et qu'on pouvait braver ses normes. Je lui ai demandé "tu penses qu'on peut vivre ensemble, je crois que je suis accroc". Elle m'a dit "t'inquiète, le monde appartient à ceux qui rêvent trop". Puis j'ai rencontré la détresse et franchement elle m'a saoulé. On a discuté vite fait mais rapidement je l'ai refoulée. Elle a plein de certitudes sous ses grands airs pleins de tension. Mais vous savait quoi, la détresse, elle a pas de conversation. A un moment sur ma route, j'ai rencontré l'amour. Je lui ai dit "tiens, tu tombes bien, je veux te parler depuis toujours. Dans l'absolu, t'es une bonne idée mais dans les faits, c'est un peu nul. Tu pars en couille une fois sur deux, faudrait que tu retravailles ta formule". L'amour m'a dit "écoute petit, ça fait des siècles que je fais mon taf. Alors tu me parles sur un autre ton si tu veux pas te manger des baffes. Moi je veux bien être gentil mais faut que chacun y mette du sien. Les humains ne font aucun effort et moi je suis pas un magicien". On s'est embrouillé un petit moment et c'est là que je me suis rendu compte. Que l'amour etait sympa mais que quand même il se la raconte. Puis il m'a dit qu'il devait partir, il avait des rendez-vous par centaine. Et ce soir il devait dîner chez sa demi-soeur, la haine. Avant de partir, j'ai pas bien compris il m'a conseillé d'y croire toujours. Puis il s'est eloigné sans se retourner, c'etait les derniers mots d'amour. Je suis content de l'avoir connu, ça je l'ai bien réalisé. Et je sais qu'un de ces quatre, on sera amené a se recroiser. Un peu plus tard sur mon chemin, j'ai rencontré la tendresse. Ce qui reste de l'amour derrière les barrières que le temps dresse. Un peu plus tard sur mon chemin, j'ai rencontré la nostalgie. La fiancée des bons souvenirs qu'on éclaire à la bougie. Assez tôt sur mon parcours, j'avais rencontré l'amitié. Et jusqu'à ce jour, elle marche toujours à mes côtés. Avec elle je me tape des barres et on connaît pas la routine. Maintenant c'est sûr l'amitié, c'est vraiment ma meilleure copine.J'ai rencontré l'avenir, mais il est resté très mystérieux. Il avait la voix déformée et un masque sur les yeux. Pas moyen de mieux le connaitre, il m'a laissé aucune piste. Je sais pas à quoi il ressemble mais au moin je sais qu'il existe. J'ai rencontré quelques peines, j'ai rencontré beaucoup de joie. C'est parfois une question de chance, souvent une histoire de choix. Je suis pas au bout de mes surprises, là-dessus y'a aucun doute. Et tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route.C'etait sur une grande route, je marchais là depuis des jours. Voires des semaines ou des mois, je marchais là depuis toujours. Une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient. Un chemin un peu bizzare, un peu tordu, un peu comme la vie. | |
| | |
Date d'inscription : 01/01/1970
| Sujet: Re: Paroles Jeu 2 Aoû - 12:40 | |
| Ridan rentre chez toi J'ai pas trouvé mon chemin, J'ai pas trouvé ma voix, J'ai pas trouvé les mots pour devenir quelqu'un de bien. J'ai volé un dico, pour bien causer la France, Pas besoin d'être Rimbaud pour bien comprendre qu'on Ne veut pas de toi. J'ai pas non plus ma place Dans cet appartement, J'crois que mon appartenance nuit encore plus Que mon odeur. J'peux pas être l'inconnu qui t'offre Des bouquets de fleurs, J'ai la couleur du beur Que la vie transforme en balayeur. J'ai longuement hésité à refaire mes bagages. Ici les gens sont fous Et ne se nourrissent que de rage. Il faudrait qu'on leur dise Combien nous sommes chez nous, Qu'avec ou sans papiers, De toutes manières partout c'est chez moi ! {Refrain, x2} J'aurais pu être blanc, J'aurais pu être noir, (Rentre chez toi !) J'aurais pu être ce qu'on veut De toutes manières ici c'est chez moi ! J'aurais pu être jaune, J'aurais pu être rouge, (Rentre chez toi !) J'aurais pu être ce qu'on veut De toutes manières ici c'est chez toi ! Ma vie n'est qu'un échec, Ma vie n'était qu'un jeu, Où il vaut mieux être roi Que jeune de banlieue. J'en parle à l'imparfait Mais le temps ne change plus, Le passé m'a fait mal Et le futur ne m'a pas plu. J'ai le choix entre la rue Et les promesses volées. On construit de nos mains L'empire de nos aînés. Mieux vaut qu'on fasse sans toit Au risque de vivre dehors, Mieux vaut qu'on fasse sans toi Chaque seconde c'est de l'or. Pas le temps pour être heureux, C'est aujourd'hui demain. Nous bâtirons tout seuls L'avenir de nos prochains. C'est pas l'ANPE qui va m'filer mon pain, La France je la paie cher, Sois le bienvenu chez moi... {Refrain, x2} Bienvenue chez toi ! Rentre chez toi ! Bienvenue chez toi ! C'est pas ton bout de papier Qui va me dire où c'est chez moi ! La Terre de ma Terre c'est partout Où je met les pieds, Qu'ils soient noirs ou qu'ils soient rouges Sincèrement je m'en fiche, Dans la bêtise de ce monde, J'aurais mieux fait d'être riche ! {Refrain, x2} Bienvenue chez toi ! Rentre chez toi ! Bienvenue chez toi ! Bienvenue chez toi ! | |
| | | Charlotte M.
Nombre de messages : 139 Age : 29 Localisation : There There (8) Date d'inscription : 31/07/2007
| Sujet: Re: Paroles Jeu 2 Aoû - 19:38 | |
| Mais tout lez monde a bon goût sur ce forum !!! Thiéfaine, Renan Luce, Higelin...ect... Vive la (bonne) musique !!!!!!!!!!!! P.S: Rentre...: Pauline Croze, Noir Désir et Indochine !! C'est pas mon annif' pourtant !! | |
| | | Ségoléne.
Nombre de messages : 77 Age : 34 Localisation : St Nom La Breteche pour ceux qui l'igniorerai c'est dans les Yvelines Date d'inscription : 21/05/2007
| Sujet: Re: Paroles Lun 27 Aoû - 13:52 | |
| Cupidon s'en fout
Pour changer en amour notre amourette Il s'en serait pas fallu de beaucoup Mais, ce jour-là, Vénus était distraite Il est des jours où Cupidon s'en fout
Des jours où il joue les mouches du coche Où elles sont émoussées dans le bout Les flèches courtoises qu'il nous décoche Il est des jours où Cupidon s'en fout
Se consacrant à d'autres imbéciles Il n'eu pas l'heur de s'occuper de nous Avec son arc et tous ses ustensiles Il est des jours où Cupidon s'en fout
On a tenté sans lui d'ouvrir la fête Sur l'herbe tendre, on s'est roulés, mais vous Avez perdu la vertu, pas la tête Il est des jours où Cupidon s'en fout
Si vous m'avez donné toute licence Le cœur, hélas, n'était pas dans le coup Le feu sacré brillait par son absence Il est des jours où Cupidon s'en fout
On effeuilla vingt fois la marguerite Elle tomba vingt fois sur "pas du tout" Et notre pauvre idylle a fait faillite Il est des jours où Cupidon s'en fout
Quand vous irez au bois conter fleurette Jeunes galants, le ciel soit avec vous Je n'eus pas cette chance et le regrette Il est des jours où Cupidon s'en fout
Georges Brassens | |
| | | Ségoléne.
Nombre de messages : 77 Age : 34 Localisation : St Nom La Breteche pour ceux qui l'igniorerai c'est dans les Yvelines Date d'inscription : 21/05/2007
| Sujet: Re: Paroles Lun 27 Aoû - 17:20 | |
| je double-poste y'a aussi celle là que j'aime bcp...
L'éducation sentimentale Ce soir, à la brune, nous irons, ma brune Cueillir des serments Cette fleur sauvage qui fait des ravages Dans les coeurs d'enfants Pour toi, ma princesse, j'en ferai des tresses Et dans tes cheveux Ces serments, ma belle, te rendront cruelle Pour tes amoureux Demain, à l'aurore, nous irons encore Glaner dans les champs Cueillir des promesses, des fleurs de tendresse Et de sentiments Et sur la colline, dans les sauvagines, Tu te coucheras Dans mes bras, ma brune, éclairée de lune, Tu te donneras C'est au crépuscule, quand la libellule S'endort au marais Qu'il faudra, voisine, quitter la colline Et vite rentrer Ne dis rien, ma brune, pas même à la lune Et moi dans mon coin J'irai solitaire, je saurai me taire Je ne dirai rien Ce soir, à la brune, nous irons, ma brune Cueillir ...
Maxime Le Forestier | |
| | | corazon
Nombre de messages : 2614 Age : 36 Localisation : Villejuif (94) Date d'inscription : 05/08/2006
| Sujet: Re: Paroles Sam 1 Sep - 20:57 | |
| Repenti ~~ Renan Luce
Des spaghettis, d'la sauce tomate Dans la banlieue nord de Dijon J'ai choisi la voie diplomate Qui m'a évité la prison
Ca fait vingt ans que je me cache Et je pensais vivre bien moins Le FBI remplit sa tâche La protection d'un témoin
Repenti J'ai trahi
J'aurais bien pu casser des pierres Au pénitencier du Texas Mais je me finis à la bière Dans un PMU bien moins classe
Tous les soirs, on remplit mon verre Et on rigole, on me salit Quand je raconte les tours de verre Ma vie à Little Italy
Repenti J'ai trahi
Mafioso jusqu'au bout des ongles J'suis dev'nu le poch'tron du coin Quand les hommes de main de mon oncle Recherchent Tony-Les-Deux-Poings
Dans les premiers mois de ma planque J'ai cru qu'ma vie serait la même En recréant ce qui me manque De ma Sicile américaine
J'ai aidé quelques connaissances Dans leurs querelles de voisinage Deux trois corps imbibés d'essence Quelques accidents de ménage
Repenti J'ai trahi
Mafioso jusqu'au bout des ongles J'suis dev'nu le poch'tron du coin Quand les hommes de main de mon oncle Recherchent Tony-Les-Deux-Poings
Mes p'tits voisins, des frères et soeurs Me montraient leurs carnets de notes Je rencontrais leurs professeurs Et prélevais quelques quenottes
Mais aujourd'hui je suis trop vieux Je m'occupe de mes hortensias C'est étrange comme ils poussent mieux Qu'ai-je bien pu donc enterrer là ?
Repenti J'ai trahi
Dans les fourrés quelque chose bouge J'aperçois l'ombre d'un sniper Sur ma poitrine une lumière rouge Je t'attendais, je n'ai pas peur
Qu'on m'allonge sur mon lit Sur mon coeur une fleur d'hortensia Je vais revoir le Stromboli Je vais oublier la mafia
Repenti J'ai trahi | |
| | | Ségoléne.
Nombre de messages : 77 Age : 34 Localisation : St Nom La Breteche pour ceux qui l'igniorerai c'est dans les Yvelines Date d'inscription : 21/05/2007
| Sujet: Re: Paroles Dim 2 Sep - 11:52 | |
| Lola A la foire d'empoigne J'ai mis ta main dans ma pogne Et tant donné de poigne Contre ma paume ton cœur cogne
Le vent de la folie Doucement vers la rivière Me pousse dans son lit Les plis du drap sont la mer
Où de vagues en écume Mon cœur vague s'emplit d'elle Quand les vergues à la hune Battent le ciel de leurs ailes
- Et en doublant Bonne-Espérance :
C'est encore C'est Lola de Valence C'est son corps Qui dans ma tête danse
Dans cette solitude Peuplée de tant d'étoiles Le cœur en désuétude Et les mains à la toile
Me revient cette chanson Du pays d'où je viens C'est un pays sans nom C'est ton cœur sur le mien
Cette chanson c'est Lola Qui un soir me la chanta Au creux de cette oreille-là Qui depuis ne s'en r'met pas :
C'est encore cett' Lola de Valence c'est son corps qui dans ma tête danse
c'est fou comme la poésie peut nous mener en bateau vers des escales inouïes où nous jette l'encre des mots
des fleurs du mal une feuille m'ayant invité au voyage ce sont tes parfums que je cueille marin en douce dans ton corsage
et je me pince pour savoir quand je m'éveille à tes côtés si ce bijou rose et noir n'était qu'un rêve échoué
mais tu te réveilles à ton tour ma dame de cœur ma beauté as-tu bien dormi mon amour ? ô toi ma Lola pour de vrai
La Tordue | |
| | | Charlotte M.
Nombre de messages : 139 Age : 29 Localisation : There There (8) Date d'inscription : 31/07/2007
| Sujet: Re: Paroles Mar 4 Sep - 15:08 | |
| - corazon a écrit:
- Repenti ~~ Renan Luce
Des spaghettis, d'la sauce tomate Dans la banlieue nord de Dijon J'ai choisi la voie diplomate Qui m'a évité la prison
Ca fait vingt ans que je me cache Et je pensais vivre bien moins Le FBI remplit sa tâche La protection d'un témoin
Repenti J'ai trahi
J'aurais bien pu casser des pierres Au pénitencier du Texas Mais je me finis à la bière Dans un PMU bien moins classe
Tous les soirs, on remplit mon verre Et on rigole, on me salit Quand je raconte les tours de verre Ma vie à Little Italy
Repenti J'ai trahi
Mafioso jusqu'au bout des ongles J'suis dev'nu le poch'tron du coin Quand les hommes de main de mon oncle Recherchent Tony-Les-Deux-Poings
Dans les premiers mois de ma planque J'ai cru qu'ma vie serait la même En recréant ce qui me manque De ma Sicile américaine
J'ai aidé quelques connaissances Dans leurs querelles de voisinage Deux trois corps imbibés d'essence Quelques accidents de ménage
Repenti J'ai trahi
Mafioso jusqu'au bout des ongles J'suis dev'nu le poch'tron du coin Quand les hommes de main de mon oncle Recherchent Tony-Les-Deux-Poings
Mes p'tits voisins, des frères et soeurs Me montraient leurs carnets de notes Je rencontrais leurs professeurs Et prélevais quelques quenottes
Mais aujourd'hui je suis trop vieux Je m'occupe de mes hortensias C'est étrange comme ils poussent mieux Qu'ai-je bien pu donc enterrer là ?
Repenti J'ai trahi
Dans les fourrés quelque chose bouge J'aperçois l'ombre d'un sniper Sur ma poitrine une lumière rouge Je t'attendais, je n'ai pas peur
Qu'on m'allonge sur mon lit Sur mon coeur une fleur d'hortensia Je vais revoir le Stromboli Je vais oublier la mafia
Repenti J'ai trahi Maaah...cette chanson, je la connais par coeur tellement elle est bien !!!! | |
| | | corazon
Nombre de messages : 2614 Age : 36 Localisation : Villejuif (94) Date d'inscription : 05/08/2006
| Sujet: Re: Paroles Mar 4 Sep - 19:12 | |
| Qu'est- ce que tu voulais que je lui dise ~~ Bénabar
Cette gamine assise en pleurs que chagrinent de trop grands malheurs, les grandes s'amusent sans elle, exclue de la bande, elle reste toute seule. Une qui commande, des favorites, il parait qu'elle est trop petite, à la marelle y'a des V.I.P., dans les maternelles comme en boîte de nuit. Mais faut pas pleurer, ça va s'arranger...
Qu'est ce que tu voulais que j'lui dise ? Toute la vérité, rien que la vérité ? Est-ce que tu voulais que j'lui dise, que ça ne f'ra qu'empirer ?
Le plus triste, le plus dommage, elle le sait pas et c'est de son âge, mais elle-même un jour elle fermera sa porte quand à son tour elle sera la plus forte... Ce garçon assis dans un coin, quinze ans, la tête dans les mains, premier amour, premier chagrin, comme le shampoing, la formule deux en un.Il a beau dire que c'est pas grave, jouer les hommes, faire le brave, la savoir dans les bras d'un autre, ça lui brise le coeur, ça lui ronge le ventre... Mais faut pas pleurer, ça va s'arranger...
Qu'est ce que tu voulais que j'lui dise ? Toute la vérité, rien que la vérité ? Est-ce que tu voulais que j'lui dise, que ça ne f'ra qu'empirer ?
Qu'il a pas fini de pleurer, qu'la leçon n'est jamais apprise, mais si ça peut le rassurer, lui-même un jour fera sa valise. Cette femme qui cache ses pleurs, le café coule dans la cuisine, son patron n'était pas fier, faut dégraisser, drôle de régime. Chemise cartonnée, demandes de formations, dossiers bien classés, lettres de motivation, d'un geste elle balaye de tristesse et de rage les fiches de paye, les demandes de stages.
Qu'est ce que tu voulais que j'lui dise ?
Puisqu'elle savait déjà, elle le savait mieux que moi, que ça ne va jamais s'arranger, que ça ne f'ra jamais qu'empirer. Ce vieil homme fatigué d'Algérie, qui regrette son Maghreb jour et nuit, tout juste toléré aujourd'hui, faut dire qu' ça fait que trente ans qu'il est ici. Qu'il ne sera jamais propriétaire, qu'il occupe une chambre de bonne, au pays de Voltaire, au pays des lumières et des droits de l'homme. Ce sans-papiers rejeté qui repart, sans même dire au revoir, sans nous dire merci pour le billet de charter gratuit vers la misère de son pays. ça le soulagera sûrement d'apprendre, et faudrait quand même pas qu'il oublie qu'on a gravé Fraternité sur le fronton de nos mairies. Ce taulard emprisonné dans une cellule à six, il devrait en profiter parce que bientôt ils seront dix. Ce malheureux qui dort sur une ventilation de métro, il s'en fout de savoir que je le chante pas assez fort et beaucoup trop faux.
Qu'est ce que tu voulais qu'ils me disent ? | |
| | | Charlotte M.
Nombre de messages : 139 Age : 29 Localisation : There There (8) Date d'inscription : 31/07/2007
| Sujet: Re: Paroles Mar 30 Oct - 15:59 | |
| Avec l'envie follette de bousculer la terre Défiant les voix qui m'aiment et m'exposent leur peurs Je trace les yeux baissés pour éviter ma mère Je tremble je suis petit et puis grand et je pleure
Alors je fais mon chemin en sautant dans les flaques Je me salis les robes en rêvant de demain Je rigole de tout je suis une tête a claque Je veux je veux je veux toujours me porter bien
Ceux qui me freinerons sous prétexte qu'ils sont tristes Pourrons bien s'épuiser je ne les entends plus Je compte m'éclater suivi de mes artistes Afin de mettre au monde un bouquet d'ingénus
Alors la tête haute et le sang agité Le corps dans mon armure et le coeur bien fragile Je danse en avancant avec mes yeux mouillés Telle une funambule je traverse mon fil
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe Les gens que j'ai conquis seront une centaine a tendre un drap de soie Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe Ou bien je serais seule et mon ange véritable s'occupera de moi
Avec l'envie follette de bousculer mon linge Sa tête sur mon épaule ses petites fesse bien fragiles J'avance déboussollé me creusant les méningue Prenant soin d'un décor aux allures de famille
Alors je fais mon chemin en sautant dans les flaques Je cultive l'innocence érudie de demain En dessinant la cible, perfectionnant mon arc Je veux je veux je veux toujours me porter bien
Ceux qui me freinerons sous prétexte qu'ils ont peur Peuvent bien me juger mais ne me touchent plus Je compte tout déchirer sans trop croire au bonheur Pour donner goût de vivre à ma belle ingénue
Alors la tête saine et le sang agité Le corps sans mon armure et le coeur bien lucide Je danse en avancant avec yeux comblés Telle une funambule je traverse mon fil
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe Les gens que j'ai conquis seront une centaine a tendre un drap de soie Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe Ou bien je serais seule et mon ange véritable s'occupera de moi.
(Karpatt-Le Fil)
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Paroles | |
| |
| | | | Paroles | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|