Indiana Jones

Miam ! Du coup, j'ai une envie soudaine de nems... Rah la la !

Une fois la maison.

A : Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!
A-C : Quoi qu’est ce qu’il y a ?
A : Je venais de finir de ranger et regarde moi ce bazar !
I : On rangera plus tard, il faut faire vite. Ils se rendront vite compte de votre disparition.
A-C : Ca va être tellement dur pour eux…
F : On peut vous ramener si vous voulez !
A-C : Je t’ai pas sonné poil de carotte !
A : Oh non, le livre a disparu !
I : Ils ont dû le prendre quand ils ont pris Anne en otage.
A : Bien il faut donc faire vite, on monte se changer et on arrive !
F : Vous changer ?
A-C : Ben oui ! On ne va pas partir à l’aventure en jupe et petits talons !

Quelques minutes plus tard !

Les filles redescendirent en tenue d’aventurière (la même que Marion dans le 1e Indy) beige et ocre pour Aude et kaki et beige pour Anne. Elles portaient chacune un sac de voyage.

I, en désignant les sacs : C’est quoi ça ?
A-C : Ben nos bagages !
F : Vos quoi ?
A : Nos bagages, nom masculin, se dit des affaires que l’on amène avec soit lors d’un voyage.
A-C : Faites gaffe, elle a appris le dico par cœur !
I : Oui bon… Assez discuter, tout le monde en voiture !

Ils montèrent dans la voiture, Indy au volant Anne à ces cotés et Aude et Florian derrière. Une fois les ceintures attachées et la clé dans le contact, Indy posa LA question :

" Mais au fait on va où ? "

A-C : Ben à Versailles bien sûr !
A : Anne, rappelle toi ce que le gardien t’as dit la dernière fois, tu n’as pas le droit de te baigner dans les fontaines !
A-C : Et toi tu es interdite de jardins depuis que tu y as cueilli des fleurs !
F : Tu as cueilli des fleurs dans les jardins de Versailles ?
A : Elles étaient vraiment trop jolies…
I : Stop ! Pourquoi on irait à Versailles ?
A-C : Parce que d’après ce que j'ai lu dans le livre, au cour d’une partie de cartes, Richelieu aurait gagné un livre qui contenait toute la sagesse d’Abraham.
I : Vous en êtes sûre ?
A-C : Mais oui regardez !

Et elle sortit de son décolleté la page du livre qu’elle avait visiblement arrachée.

F : Vous allez vous faire disputer par la bibliothécaire !
A : T’as raison, c’est clairement dit ici !
A-C : On en parlait à d’autres endroits dans le livre et je n’ai pas eu le temps de tout arracher alors…
I : Il vaut mieux être les 1e sur place !

Et la voiture partit en trombe vers Versailles dans la nuit tombée !
Pour certains, le voyage parut étonnement long, notamment pour Anne, étant donné qu'Indy n'était pas très bavard. En revanche, pour Aude et Florian, c'était différent. En effet, celle-ci semblait intarissable au sujet du château et du fameux Roi Soleil ! Florian, quant à lui, semblait boire ses paroles comme on boit de la grenadine.
Enfin, ils arrivèrent au château, il était 4h d matin.

F (bâillant) : Et maintenant ?
A-C : Eh ben, on rentre !
I : Si on vous laisse rentrer.
A : De toute façon, y'a pas de raison qu'ils veuillent pas nous laisser entrer, on va pas dans les jardins.
A-C : Et on a nos badges d'agents du patrimoine. Ça vaut de l'or ça !
I : Un badge ?
A : Eh ouais, on est un peu comme des VIP, comme disent les Américains.
F : Cool !
A-C : Bon, trêve de bavardages, allons-y.

Ils s'avancèrent donc devant la grille d'entrée, montrèrent leurs badges à la sentinelle qui les laissa entrer.

A-C (avec un sourire) : Vous voyez, comme une lettre à la poste.
A : Y'a plus qu'à espérer qu'ils nous laissent accéder aux archives sans rendez-vous préalable.

Ils traversèrent la grande cour dans le vent et arrivèrent dans le grand hall d'entrée du palais (je tiens à rappeler que je n'ai jamais été à Versailles quand même). Un agent de sécurité les accueillit malgré l'heure tardive, les jeunes femmes expliquèrent la raison de leur venue, omettant volontairement quelques détails. Elles durent patienter une dizaine de minutes puis, finalement, on leur permit l'accès aux archives. Arrivés devant la porte, un autre agent vint à leur rencontre.

Agent : Bonsoir, on m'a dit de vous laisser entrer.
A : Trop aimable.

Les deux jeunes femmes passèrent, mais l'agent arrêta Indy et Florian.

Agent : Vous n'êtes pas autorisés à pénétrer dans les archives de Versailles.
I : Mais...
Agent : Désolé, mais les ordres sont clairs. Vous n'avez pas de badge, donc vous attendez dehors.

Indy allait tenter une réplique, mais Florian, comprenant le regard soutenu de Aude, lui posa une main sur l'épaule pour l'arrêter et l'entraîna quelques mètres plus loin sur un banc.
Pendant ce temps, Anne et Aude commencèrent à inspecter les rayons des archives. Malheureusement, il n'y avait aucune trace du livre d'Abraham.

A-C : Evidemment, on aurait dû s'y attendre. Aude (sa sœur se retourna), réfléchis un moment, Versailles, Louis XIV et tout ce bazar, c'est ton rayon non ?
A : Euh... Jusqu'à un certain point quand même. Mais pourquoi tu me dis ça ?
A-C : Réfléchis un peu. Avec qui Richelieu pouvait-il être en contact ? Quelqu'un de confiance. À qui il aurait peut-être pu confier le livre sans crainte.
A (après un long moment de silence) : Mazarin !!!!
A-C : LE Mazarin ?!
A : Oui, après tout, c'est Richelieu qui l'a recommandé à Louis XIII sur son lit de mort. C'est bien la preuve qu'il devait avoir confiance en lui. Et, en plus, si je me souviens bien, Mazarin a écrit ses mémoires (à vrai dire, j'en sais rien, lol). Normalement, on devrait les trouver ici.
A-C : Eh ben, voilà !

Elles cherchèrent donc les fameux écrits qu'elles ne tardèrent pas à trouver. Armées de gants en latex, Anne et Aude ouvrirent le cahier.

A : Euh... Je te laisse le soin de la traduction... C'est en latin !
A-C (levant les yeux au ciel) : Évidemment. Et je cherche où ?
A : Euh... Vers 1642, c'est l'année de mort de Richelieu.

Pendant, près d'une demi-heure, Anne feuilleta le cahier quand soudain :

A-C : Ca y est !!! J'ai trouvé ! Tu avais raison, il l'a bien confié à Mazarin.
A : Il parle du Livre d'Abraham ?
A-C : Pas textuellement, j'imagine que c'est par précaution. Mais, il parle d'un ouvrage de sagesse que Richelieu lui a remis à sa mort.
A : Et, par hasard, il ne dit pas où il se trouve.
A-C : Si, en sûreté.
A : Voilà qui nous avance beaucoup. Je... Qu'est-ce que c'est que ce raffut ?
A-C : Raffut ?

Elles écoutèrent un moment jusqu'à ce qu'un coup de feu retentisse.

A-C : Effectivement, il semble qu'il y a un problème là haut.

Anne referma le livre et les deux jeunes femmes sortirent. En effet, il y avait un problème. Apparemment, les affreux vilains les avaient rattrapés.

A : Mais comment ont-ils pu être aussi rapides ?
A-C (sourire mauvais) : Ils ont aussi pris mes notes.

Le spectacle était surprenant. Indy était aux prises avec deux méchants, un troisième était au sol, assommé ou mort difficile à dire, et... Florian aussi était au sol. Aude poussa un hurlement et couru vers lui. Il avait visiblement reçu un mauvais coup sur la tempe.

Merci Aoppop ! ^^

Pendant que Indy couvrait leurs arrières, les filles réussirent à tirer Florian derrière une statues où ils purent tous se cacher.

A : Il faut faire quelque chose !
I : Je suis ouvert à toutes les propositions !
A-C : Tu pourrais peut-être réveiller la belle au bois dormant pour commencer !
A : En voilà une idée merveilleuse !

Et pendant que Aude secouait légèrement l’épaule de Florian, Anne s’approcha d’Indy qui continuait de vider ses chargeurs sur les méchants.

I : Je vais bientôt être en panne de munitions, une autre idée miraculeuse ?

Anne regardait partout autour d’elle. La statue, la cour, Indy, sa sœur agenouillée à côté de Florian pour le réveiller… Comme s’il était endormi… Endormi…
A-C : J’ai trouvé ! Le passage secret !
A : Je sais pas si on va pouvoir y arriver, il faut traverser la grande galerie !
A-C : Je sais mais si on y arrive, ils ne nous retrouveront pas ! Personne ne connaît Versailles mieux que nous !
I : De quoi vous parlez ?
A : Il existe un passage secret qui va de la chambre à coucher de Louis XIV à un petit escalier vers la galerie des glaces. L’entrée est impossible à trouver sauf si on la connaît !
A-C : Si on y arrive, on aura tout le temps qu’il faut pour élaborer un plan, trouver le manuscrit, et partir d’ici pendant que les affreux fouilleront encore le rez-de-chaussée !
A : Mais j’arrive pas à réveiller Florian !!!!

Un grand sourire apparut sur les lèvres d’Aude. Elle venait d’avoir une idée ! Elle se pencha délicatement vers les lèvres de Florian et y posa un baiser très léger mais néanmoins sympa ! Il sourit dans son sommeil mais ne se réveilla pas pour autant ! Indy qui commençait à en avoir assez d’attendre, s’approcha de Florian et le choppa par le col.

A : Mais qu’est ce que vous faites, vous êtes fou !
I : Je vais vous le réveiller moi !

Une baffe plus tard, Florian ouvrit les yeux !

F : Mais qu’est ce qui s’est passé ? On m’a frappé ?
I : Non, tu as trébuché en descendant l’escalier et ta tête a tapé le rebord d’une marche.

Flop Flop j adore cette expression !

A-C(à sa sœur) : J’ai le droit de…
A : La ferme !
A-C : D’accord.

F : Et on fait quoi maintenant ?
A : Tu peux courir ?
F : Oui je pense.
I : Les filles connaissent un endroit où on pourrait se reposer mais il va falloir traverser la grande galerie
A : Je t’aiderai si il faut.

Florian se redressa et passa un bras sur les épaules d’Aude pour rester debout mais comme il commençait à chanceler, Indy aida Aude à porter Florian.

A-C : Vous voyez la porte vitrée, vers l’acacia ?
I : Oui.
A : Il faut passer par là, traverser 2 anti-chambres et on arrivera à la galerie.
A-C : Donnez moi vos revolvers.
I : Les 2 ?
A-C : Il faut bien que quelqu’un vous couvre pendant qu’on traversera la cour !

Anne prit les revolvers et les rechargea.

A-C : A 3
A : 3 !!!!!

Ils traversèrent la cour sans problème et arrivèrent dans la grande galerie. Indy et Florian furent soufflés par la grandeur du lieu. La lumière de la lune passait par les fenêtres et se reflétait dans les glaces qui couvraient tous les murs illuminant la pièce d’une lumière blanche étincelante qui donnait au lieu une beauté irréelle.

A : La galerie fait 75m de long mais on pourra se cacher derrière les tables qui se trouvent contre les murs.

Ils avancèrent encore un peu, Anne renversa une table et ils purent s’asseoir. Enfin, pas longtemps car les affreux recommencèrent à leur tirer dessus.

A : Mais ils sont fous !
I : Non ils veulent juste nous tuer !
A-C : Des armes à feu ici, non mais on aura tous vus !

Les deux filles se levèrent donc de concours et commencèrent à hurler sur les hommes qui les poursuivaient.

A : Non mais ça va pas la tête !
A-C : Vous êtes malades !
A : Pas d’armes à feu ici vous allez tous casser !
A-C : Vous savez le temps et l’argent que ça a prit pour la restaurer ! Le conservateur va vous tuer !
A : En parlant de conservateur, tu sais que c’est Dimitri maintenant le nouveau conservateur en chef !
A-C : Dimitri… Mon Dimitri ???
A : Ton ex-Dimitri serait plus juste.

A-C : Réflexion faite…

Anne s’approcha d’une table, prit une des nombreuses potiches qui s’y trouvait et la balança dans une des glaces qui explosa en mille morceau.
Puis elle se retourna vers Florian et le tira par le col et le traîna vers la sortie.

A-C : Allez poil de carotte, faut qu’on sorte d’ici !

Indy, quelque peu surpris par le changement d’humeur de la jeune femme, se retourna vers sa sœur.

I : C’est qui ce Dimitri ?
A : Son ex-fiancé. Ils devaient se marier mais, le jour du dîner de fiançailles… Le pauvre, c’était pas de sa faute, il pensait vraiment bien faire… Il s’est coupé les cheveux !

…

I : Et…
A : Un vrai massacre, le coiffeur l’a totalement loupé ! Et Anne aimait tellement ses cheveux ! Elle a rompu les fiançailles et la dernière fois qu’elle lui a parlé c’était pour lui dire qu’elle gardait la bague !

Après avoir traversé encore 2 pièces, ils arrivèrent enfin au petit escalier où était cachée l’entrée du passage secret !

Bon voila la suite !

I : Mais... Il n'y a rien ici !
A : C'est ce que croient tous les gens qui viennent ici avant qu'on leur ait montré.

Elle s'avança vers un coin de la pièce, mesura avec ses doigts depuis l'angle du mur, puis fit glisser son index en ligne droite.

I : Bon, ça vient !
A : Oui, une minute !

Finalement, elle s'empara d'une de ses épingles à cheveux et la planta dans le mur. On entendit un léger clic et une porte se dégagea du mur. Ils s'y engagèrent à toute vitesse et la refermèrent derrière eux. Ils gravirent un escalier en colimaçon et arrivèrent enfin dans la chambre royale.

A-C : Bon, maintenant, on devrait être tranquilles pour un moment.
F : C'est vraiment impressionnant.
I : Oui, oui, très impressionnant. Bon, vous avez appris quelque chose de nouveau ?
A : Oui, Richelieu a effectivement eu le Livre d'Abraham. À sa mort, il l'a confié à son successeur, le cardinal Mazarin.
F : LE Mazarin ?!
A : C'est fatigant, vraiment !
I : Et sait-on où il l'a mis ?
A-C : Oui, en sûreté !
I (blasé) : Donc, on ne sait pas où il est.
A : Peut-être... Peut-être tout simplement au Palais Cardinal ?
A-C : Tu veux dire le Palais Royal.
A : Tu sais aussi bien que moi que c'est exactement la même chose !
A-C : Ca me paraît peu probable. Quand même, le livre aurait été trop exposé !
A : Ou, tout simplement, dans sa terre d'origine...
I : Mais, je croyais que le cardinal avait légué tous ses biens à l'Etat.
A-C : Oui, c'est vrai, mais je l'imagine mal offrir le Livre d'Abraham.
A : C'est pas faux.
I : Bon, admettons, et où est sa terre d'origine ?
A : Eh bien... En fait, ça dépend.
I : Comment ça, ça dépend ?
A : Ben tout dépend si on parle de celle qui l'a vu naître ou de celle où il a grandi.
F : Personnellement, je pencherais plutôt pour la deuxième.
I : Et pourquoi ?
F : Parce qu'il a grandi à Rome et je l'imagine plus remettre cet ouvrage au Saint Siège que de le planquer dans un sombre patelin des Abruzzes !

Indy le regarda de travers, imaginant mal comment son assistant pouvait savoir ça. Puis, il regarda les deux jeunes filles. Elles semblaient approuver.

I : Bien, alors, si je vous suis, il nous faut partir pour la cité pontificale ?
A : A priori.
I : Et si jamais, il n'y est pas ?
A-C : Eh ben, on réfléchira à un plan B.
A : Bien, maintenant qu'on est fixés sur la marche à suivre, il s'agit de sortir d'ici et d'atteindre l'aéroport sans encombre.
F : C'est pas gagné !
A : Mais si. Le roi a bien fait les choses ! On a qu'à passer par l'antichambre, à droite, traverser la salle des gardes, descendre le grand escalier et on se retrouvera dans la cour, du côté opposé à l'endroit par lequel on est entrés.
A-C : Eh oui. Aussi simple que ça.
I : Oui ben, restons sur nos gardes quand même.

Ils passèrent donc d'une chambre à l'autre, admirant au passage les décorations et le bon goût, sans faute, du couple royal. Dans le grand escalier, Aude se retourna avec un grand sourire au milieu d'un palier.

A : Attention, nous sommes devant un lieu légendaire.
I : Ah ?
A : Oui, c'est la chambre de Mme de Maintenon où le roi a passé plus de temps que partout ailleurs !
A-C : Très intéressant, tu nous raconteras les potins de la Cour une autre fois je pense.

Et ils continuèrent leur course jusqu'au rez-de-chaussée, passèrent le porche et se trouvèrent sur le parvis du palais. Ils longèrent le bâtiment puis foncèrent vers la sortie. Soudain, Anne s'arrêta.

A-C : Attention, ils nous ont laissé un comité d'accueil au cas où on leur échapperait.
I : Il va falloir faire quelque chose...
A : Je sens revenir le coup du fouet !
I : En même temps, j'ai été dépossédé de mes revolvers !
A-C : Tiens, c'est vrai ! Je vais aller leur apprendre à vivre moi !
A : Euh... Anne, je ne suis pas sûre que...

Mais avant qu'Aude ait pu terminer sa phrase, sa sœur était déjà parti en direction de la bande de méchant. Indy la suivit discrètement. Aude et Florian se regardèrent un moment puis :

F : Peut-être qu'on devrait...
A : Les laisser faire ?
F : Oui.
A : Oui. C'est pas la peine qu'on risque tous notre vie dans cette histoire.

Ils restèrent donc planqués où ils étaient. Aude profita de sa situation pour observer leurs adversaires. Elle reconnut les hommes de main de Stringer et parmi eux le méchant mais ô combien charmant Brian O'Driscoll. Elle se dit d'ailleurs avec amusement que sa sœur n'avait sûrement pas été torturée par lui car sinon, elle aurait tout avoué... Et c'était bien normal après tout !
Quand Anne et Indy eurent terminé de faire leur fête aux méchants. Aude et Florian se décidèrent à sortir de leur cachette.

A-C : Eh ben Aude, je t'ai connu plus téméraire !
A : Euh... La situation est bien différente, nous sommes assez loin des bancs de la fac.
F : C'est quoi encore cette histoire ?
A : Euh... Rien, une erreur de jeunesse. Mais, concentrons-nous sur les problèmes actuels. Il nous faut gagner l'aéroport.
F : Et si on piquait un petit roupillon avant ? Parce que personnellement, je commence à fatiguer.
A-C : Ça, on avait remarqué. Cela dit, c'est pas faux. Un petit peu de repos ne nous tuerait pas.
A : Dans ce cas, on peut peut-être...
A-C : Non, Aude, je te préviens, nous n'irons pas à l'hôtel du Pont-Neuf !
A : Mais, je...
A-C : Non, c'est hors de question. Pourquoi on irait pas plutôt chez notre cher ami Paul ?
A : A 4h30 du matin !!!!
A-C : Ce ne serait pas la première fois.
A : Oui, mais... Bon, d'accord, mais si jamais il veut pas, on peut aller à l'hôtel du Pont-Neuf !
A-C : NON AUDE !!!!
A : Très bien, très bien...

Sur ce, elle monta à l'arrière de la voiture et ne dit plus un mot. Alors qu'Anne allait en faire autant, Florian s'approcha discrètement et lui demanda :

F : Qu'est-ce qu'il a l'hôtel du Pont-Neuf ?
A-C : Un garçon d'étage du nom de Jean-Baptiste qui plaît un peu trop à Aude. Je ne crois pas que le moment soit bien choisi pour aller compter fleurette à ce jeune homme.
F (rouge) : Il lui plaît beaucoup, beaucoup ?
A-C (sourire narquois) : Beaucoup, beaucoup ! (Elle monte)
F (resté seul) : Mais... Et moi, alors ?

Bravoo! C'est super! Hé ouais... j'me suis mise à lire ton histoire et je ne suis pas décue!

Merci MZB ! J'espère en effet que cette histoire n'est pas décevante ! Lol. Ben voila la suite.

Anne baissa sa vitre.

A-C : Tu vois Florian sur Terre, il y a des hommes et il y a des Hommes et lui… C’est un Homme !

Florian monta dans la voiture le cœur gros. Le trajet se fit dans le plus grand calme. Enfin presque…

A : Et là il faut tourner à droite !
A-C : Non, là on va tout droit ! Aude, c’est pas la peine, on n’ira pas à l’hôtel !
I : Mais il est si bien que ça ce garçon ?
A : Oui ! Il est tellement grand.

Anne se raclât la gorge.

A : Bon c’est vrai il est pas très grand mais il est tellement beau, fort, intelligent…
A-C : Comment sais-tu qu’il est si intelligent, tu ne lui as jamais adressé la parole !
A : Il suffit de le regarder pour le deviner… La façon dont il se pince la langue quand il sert le petit dej, l’étincelle dans ses yeux quand il sourit
I : J’ai l’impression de lire un mauvais Barbara Cartland !
A-C : Parce qu’il y en a des bons ?

Ils rirent tous les deux à la remarque. Le calvaire de Florian arriva à sa fin car ils se trouvaient devant l’immeuble de Paul.
La porte d’en bas était toujours ouverte car les sonnettes étaient en pannes.
Ils montèrent tous au 2e étage et Anne frappa à une porte.

A : Bon ben tu vois, il est pas là !
A-C : Mais laisse lui le temps d’arriver à la porte !

Boum boulouloum

I : C’était quoi ça ?
F : Euh… Un bruit !

Anne allait répliquer quelque chose, mais elle fut coupée par Paul qui ouvrait la porte.

P : Les filles… Qu’est ce que vous faites là ?

Anne entra et alla s’affaler dans le divan sans plus de cérémonie.

A-C : Ah Paul, si tu savais ! On te dérange pas au fait ?
P : Ben à vrai dire…
A-C : Tant mieux !
A : Mais non, excuse nous pour cette intrusion et nous on va y aller !
A-C : Indy, vous pouvez bloquer la porte s’il vous plait ?
P : Pourquoi elle veut aller où ?
F : Voir un certain Jean-Baptiste !

Paul sourit !

P : Forcément ! Mais qu’est ce qui vous est arrivé pour que vous débarquiez chez moi a cette heure !
I : On a eu… Des problèmes.

Indy resta volontairement vague, il ne se sentait pas très bien… Un drôle de pressentiment. Aude alla s’affaler dans le canapé avec sa sœur.

A : Je te raconte pas l’épopée qui nous a conduit ici !
A-C : C’est une épopée qui fait non, non, non.

Flop Flop !

A-C : Pardon, c’est la fatigue !
P : Et donc, qu’est ce que vous avez fait depuis votre passage au bar ?
I : On a visité pas mal de monuments…
P : Et ?
F : Et on a visité Versailles, c’est vraiment magnifique de voir comment un roi a pu transformer…

Mais Florian fut vite coupé dans sa tirade.

A-C : En parlant de Versailles, tu sais que c’est mon Dimitri qui est conservateur en chef maintenant !

Boum Boulouloum

I : C’était quoi ce bruit ?
A : On dirait que ça vient de ta chambre.
P : Oui, c’est ma sœur qui m a demandé de garder son chat !
A-C : Euh ben amène le ! Il ne nous gêne pas !
P : Non, je l’ai enfermé dans ma chambre… Il est plutôt méchant !
F : c’est toujours méchant les chats !
A-C : Le notre m a sauvé la vie !
F : Mouais.
I : Il doit être gros pour faire autant de bruit ?
P : Pas autant que Mirco !
A : Mirco n’est pas gros !
A-C : C’est son poil qui est gros !
P : Je vais aller voir ce qu’il a fait et je reviens de suite ! Faites comme chez vous !

F : Il a plutôt l’air sympa.
I, une fois Paul partit : Je lui fais pas confiance…
A : Ca on avait vu !
A-C reniflant : Vous trouvez pas que ça sent bizarre !
F : Non pourquoi.
A-C : Mais si faites attention !
A : C’est vrai que oh…

Et ils s’évanouirent tous au milieu du salon. Quelques heures plus tard, ils se réveillèrent attachés sur des chaises. Anne remarqua que sa sœur lui lançait un regard noir !

A-C : Aude, j’ai trop mal à la tête pour me disputer alors vas y crache ton venin !
A : Ca ne serait jamais arrivé au Pont Neuf !

Quelle inspiratiion!! Bravoo!! [par contre, excusé moi mon inculture, mais c'est quoi le "flop flop"???]


J'ador tjs autant!!


Et....?

mam_zelles_bulles a écrit:

Quelle inspiratiion!! Bravoo!! [par contre, excusé moi mon inculture, mais c'est quoi le "flop flop"???]

je crois que c'est le blague qu'a fait un "flop"

Ben ouais ! C'est que sa blague a fait un flop ! (meme si en vrai, moi elle m'a bien fait marrer !). Bon désoléee pour la longue absence. Voila la suite !

A-C : Je m'attendais à une réplique de ce genre...
I : En attendant, elle a pas tort. Je savais bien que j'avais raison de pas lui faire confiance !
F : Mais, c'est peut-être pas lui...
A : Oui, c'est peut-être pas lui...
A-C : Admettons, mais qui alors ?
P : Moi !
I : Donc, c'est bien lui.
A : J'arrive pas à le croire ! T'es tombé sur la tête ! Qu'est-ce qui te prend ?
P : Tu sais, on ne gagne pas beaucoup quand on est serveur, malgré les généreux pourboires des clientes. Alors, il faut bien arrondir les fins de mois.
I : Vous pensez franchement que vous allez nous apitoyer avec ce discours ?
A : Dans d'autres circonstances, j'aurais peut-être versé ma petite larme mais là j'avoue que j'ai un peu du mal !
P : Oh, mais ce que vous pensez ne m'intéresse absolument pas ! Je fais le travail pour lequel je suis payé, un point c'est tout.
A-C : Et ton travail consiste en quoi ?
P : Consistait ! Mon travail est presque achevé ! Vous espionner, avoir plein d'infos sur vos activités pour servir d'indic. Plutôt facile puisque je compte parmi vos amis proches.
A-C : Comptait ! Cette amitié est presque achevée !

Paul sourit et eut un regard mauvais.

P : J'avoue que je me suis bien amusé pendant ces quelques temps et en plus j'ai bien rempli mon contrat. Mon employeur sera bien content, je pense qu'il a tout ce qu'il voulait.
A : Et, ce serait indiscret de demander pour qui tu fais ça, histoire de savoir ce qu'on peut représenter.
A-C : Et surtout combien !
P : Combien ? Ça, c'est mon affaire. Mais, pour ce qui est de l'employeur, je crois que vous l'avez déjà assez croisé ces derniers jours pour savoir de qui je parle.
A : Tu parle de cette face de requin qui ferait fuir n'importe quelle personne normalement constituée ?
P : On ne peut rien te cacher. D'ailleurs, ses hommes et lui ne devrait pas tarder à arriver. J'imagine qu'il sera content de te revoir Anne. D'après ce que j'ai compris, tu lui as posé un lapin lors de votre dernier rendez-vous...
A-C : Désolée, mais son romantisme m'avait laissé un peu froide, j'ai dû renoncer. Ça n'aurait jamais marché entre lui et moi.

Paul eut un rire quelque peu sadique car, après tout, il n'ignorait rien de ce qui s'était passé au Voile de Chine. Il se tourna vers l'horloge qui affichait désormais bientôt 6h00.

P : Oh, mais j'oubliais quelque chose !
F : Au point où on en est je sais pas si ça fait une grande différence...
P : Ah toi mon petit, tu débutes, ça se voit. J'imagine que ton copain l'aventurier voit la chose différemment. Non ?

Indy ne répondit rien, mais, en effet, il détestait l'inattendu et les mauvaises surprises et, a priori, il s'en préparait une belle !

P : Il faut que je retourne voir le chat... Après tout, je pense qu'il peut sortir maintenant. Ne bougez pas je reviens tout de suite.

Les deux jeunes femmes le fusillèrent du regard, mais, loin d'être effrayé, il éclata d'un rire sardonique particulièrement désagréable et partit en direction de la chambre.

A : Franchement, si j'avais su, j'aurais laissé tomber le tango depuis longtemps !
I : Quel rapport ?
A-C : Toujours la même erreur de jeunesse, hein ?
A : Je trouve ta remarque particulièrement déplacée dans les circonstances actuelles.
F : Bon, on pourrait peut-être savoir une fois pour toute ce qui s'est passé !
A : Euh... Ben... C'est-à-dire que c'est délicat. Paul et moi... On a pas toujours été amis.
I : Oui...
A : En fait, à la fac, on... Ben, bon voilà quoi !
P (arrivant à l'impromptu) : Ce qu'elle essaie de vous dire, c'est qu'on est sortis ensemble à la fac. Mais, elle a préféré Nicolas Flamel à une relation normale.
A-C : Dans ton cas et vu ce que je vois aujourd'hui, je crois pas qu'elle ait eu vraiment tort...
P : Si cette histoire avait duré, je n'aurais sûrement pas fait ce que je suis en train de faire.
A : Parce qu'il est rancunier en plus ?
A-C : Je ne suis pas sûre qu'il soit le seul...
A : Bon, ça va...
P : Trêve de bavardages inutiles, voilà ce que je voulais vous montrer.

À ce moment, quatre hommes entrèrent dans la pièce, les mêmes avec qui Anne et Indy s'en étaient donnés à cœur joie devant l'entrée de Versailles. Aude reconnut Brian, encore plus beau que d'habitude car il avait une légère entaille sur la joue et, en plus, il avait remis ses lunettes. Elle poussa un soupir que ne passa pas inaperçu.

P : Aude, enfin, un peu de retenue. En fait, quand ils ont su que vous alliez à Versailles, ils m'ont prévenu. Je leur ai dit que si jamais vous leur échappiez, vous viendriez très certainement ici. Je ne m'étais pas vraiment trompé d'ailleurs. (Aude lança un nouveau regard noir à sa sœur) Mais, le problème qui, du reste, n'en est pas vraiment un, c'est que vous êtes arrivés tous en même temps, vous par l'entrée officielle, eux par la porte de derrière.
Brian : Bon assez parlé, on les emmène. Peter nous attend à l'aéroport.
F : A l'aéroport ?
B : Oui, nous vous proposons un voyage pour l'Italie avec, en prime une escale à Marseille. Le tout en première, c'est pas beau tout ça ?
I (à voix basse) : Je sais pas qui est leur employeur mais, en tout cas, il a les moyens.
A-C : Ça, j'avais remarqué. Mais comment ont-ils pu savoir qu'on avait l'intention de partir pour l'Italie.
P (se penchant vers elle) : Ils ont mis un mouchard dans la voiture...
A-C : C'est tellement prévisible.
A : Tellement prévisible qu'on n'y a pas pensé.
B : Paul, suis nous. Peter t'attend pour te remettre ton argent.

Chacun des quatre hommes de main empoigna un des captifs et les entraînèrent dehors, par la porte de derrière. Deux 4*4 noirs les attendaient. Tous montèrent dans les voitures qui démarrèrent en trombe direction l'aéroport.

Désolée pour cette longue longue longue absence, mais, j'étais en vacances et sans ordi. Voila donc la suite !

A l’aéroport, ils passèrent par l’entrée de service pour ne pas être repérés par les autres voyageurs. Ils arrivèrent vers une piste un peu excentrée, déserte où un gros jet privé les attendait. Plus ils avançaient plus Anne et Aude se mirent à traîner des pieds.

B : Qu’est ce qui ne va pas mesdemoiselles ?
A-C : A part le fait qu’on se fasse prendre en otage ?
B : Oui zappez ce chapitre !
A-C : J'ai le mal de l'air et je veux pas monter dans cet avion !
A : Je ne veux pas y aller non plus !
F : Vous avez le mal de l'air… Même moi je suis…
A-C : Termine ta phrase et tu mourras dans ton sommeil !

Indy s'avança vers Anne.

I : En temps normal, j'aurais tenté quelque chose pour nous sortir d’ici, mais ce type n’a pas l'air d'un rigolo alors si vous voulez bien m’excuser pour ce que je m’apprête à faire…

Et sans plus de cérémonie, il prit Anne tel un vulgaire sac de patates sur son épaule gauche et grimpa dans l'avion malgré les cris de celle-ci !

A-C : Mais llllllllllllllllaaaaaaaaaccheeeeeeeeezzzzz moi !!! Je veux pas monter là-dedans !!! Et arrêtez de me caresser les fesses !
I : Quoi ! Mais je ne fais rien à votre postérieur !
A-C : Pour mon plus grand malheur d'ailleurs …

Aude sourit en voyant la scène, mais refusa toujours autant de monter dans l'appareil. Florian décida donc de prendre les choses en main.

F : Tu ne vas pas faire un caprice comme ta sœur quand même !
A : Et qui m'en empêchera ?
F : Moi !

Et il essaya de la tirer par la manche sans grand succès ! Brian qui regardait la scène, amusé, intervint.

B : Regarde petit comment un vrai homme s'y prend !

Il prit le bras d’Aude et la plaqua contre lui un peu brutalement. Elle en eut le souffle coupé. Il la regarda dans le blanc des yeux.

B : Désolé mademoiselle mais je vais être obligé de vous faire monter dans cet appareil !
A : Ou ?
B : Ou je me verrais dans l'obligation de vous tuer, ce qui me serait très pénible, je dois bien l’avouer !

Comme il lui agitait son pistolet sous son nez, Aude ne put s’empêcher d'ajouter : " c’est vrai que vous avez un gros engin… "

B toujours en la fixant dans les yeux : Et je sais particulièrement bien m'en servir !
A : C’est prometteur…
B : N’est ce pas !

Puis, il la prit dans ses bras façon jeune mariée et commença à monter l’escalier.

B : Juste au cas où vous changeriez d’avis au milieu des marches !